S'informer pour comprendre
Pour commencer, et pour bien comprendre la situation actuelle, je vous conseille de regarder la conférence de Marc Halévy Qu’est-ce qui nous arrive ? qui explique bien le changement de paradigme que nous sommes en train de vivre.
Quelle vérité croire ?
Il est très difficile de nos jours de bien s’informer, car peu d’informations sont fiables. On ignore lesquelles sont vraies ou non. Il y a tellement d’informations disponibles, en particulier sur l’internet, qu’on ne sait pas lesquelles choisir. Et comme on en consulte trop, on n’a pas le temps de les assimiler.
Alors que faire ? Quelle vérité croire ?
Comment s’informer ?
Il est important de consulter des sources différentes, variées et surtout contradictoires, car chacune possède des éléments de vérité. Se méfier des experts, des savants, des spécialistes, des personnes qui prétendent tout savoir, et surtout de celles qui ont un intérêt personnel à défendre certaines idées. Ensuite, faire une synthèse, suivre son intuition, et surtout admettre qu’il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas, et qu’on ne pourra jamais savoir. Les vérités scientifiques sont vraies tant qu’on ne découvre pas qu’elles sont fausses : les exemples historiques sont innombrables.
Les preuves
Les preuves aussi sont discutables, car elles dépendent d’observations et de perceptions subjectives, et elles peuvent être falsifiées, surtout si elles sont transmises par des moyens audio-visuels. N’oublions pas qu’il n’existe pas de réalité objective.
Une bonne façon d’apprendre et de comprendre est l’expérience personnelle, même si elle a également ses pièges et ses limites, car elle est aussi subjective.
Être influencé ou manipuler ?
Discuter, échanger, communiquer, partager sont de bons moyens de s’informer. Mais il faut se rappeler que nous avons tous une partie de nous qui est influençable, et une autre qui est manipulatrice. Les forces relatives de ces deux tendances, dans une relation ou un groupe, créent les jeux de pouvoir, et les rôles de bourreau manipulateur ou de victime consentante. C’est particulièrement vrai dans les périodes de crise, où l’information devient une arme.